Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
C’est une parenthèse, un trou noir… dont je n’ai aucun souvenir. A ce qu’il paraît, cela s’appelle une crise d’épilepsie. La seconde du genre. C’était jeudi matin, tôt.
Après avoir fait la bringue dans mon lit dès cinq heures du mat – maman était venu me demander de me calmer -, ma sœur m’y a retrouvé geignant, à six heures et demie, et a tout de suite appelé mes parents. Dès l’arrivée de maman, je me suis mis à vomir. La journée entière s’est ensuite passé en alternance entre les vomissements, un sommeil profond et de rares moments d’éveil teintés d’une grande incohérence. Apparemment un bonne grippe intestinale, sauf que papa et maman ont rapidement fait le lien entre mon état post crise de mai dernier et celui-ci. Mis à part un bref moment en fin d’après-midi, il paraît que je ne répondais à aucune question que l’on me posait. Je me plaignais, délirais en me croyant à l’école ou ailleurs, appelais papa ou maman, bien qu’ils m’assuraient être à mes côtés… C’était comme si je ne les entendais pas.