Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
Cela fait trois jours que maman et papa me mettent en condition. Je m'explique (parce qu'à la longue, j'ai pigé !) : demain, maman part pour quatre jours de formation pour son travail. Je vais donc rester seul avec papa et Eva. C'est pas que j'les sens flippés à l'idée que je passe quatre jours sans maman, mais c'est tout comme. Non, j'exagère... Ils ont l'air cool. C'est plutôt moi qui pourrait m'inquiéter, car la dernière fois, il y a deux ans déjà, cela m'avait tellement perturbé que j'en avais fait la grève de la faim (cfr. (post.68 à 72 –le roman de mes repas-)) et qu'après j'ai plus voulu manger avec quelqu'un d'autre que maman. Ceci dit, je ne m'inquiète pas trop. Reste à voir en pratique. J'vous raconterai.
Ce week-end, dans la maison de campagne de famille, papa a installé une balançoire, dis ! J'vous dis pas le pied ! Bon, O.K., j'ai dû attendre dimanche que le béton soit dur pour pouvoir aller dessus (ch'ai pas c'que c'est qu'ce truc, mais toujours est-il que j'devais attendre).
Résultat, je me suis éclaté... et papa a fait des photos de moi "dans mon élément" :