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mardi 7 avril 2009 |
658. The Jetlag experiment 3 (J + 4 & 5) |
(suite) - Nuit de lundi à mardi -
Tenir ! Tenir éveillé ! Au lieu de dormir jusque vingt et une heure, je me suis réveillé vers dix-huit heures, sortant de son sommeil papa qui venait juste de s’endormir.
Le temps de prendre le petit déjeuner, nous nous empressons d’aller voir le cochon et les « bébés moutons ». Le soir venu, je ne demande qu’une chose : retrouver mon lit mais pour respecter le traitement et continuer à déplacer mon cycle du sommeil, je dois rester éveillé jusque six heures du matin. Papa m’occupe comme il peut. On traîne sur la balançoire au clair de lune, on joue à touche-touche devant la maison, on écoute des CD, on se bat ou on se fait des frissons dans le fauteuil. Bref, les grands classiques. Montain, un ami de papa, nous a rejoint et nous tient compagnie. Les heures s’égrainent lentement. C’est le concours de bâillements. Une seule chose m’intéresse hormis de retrouver mon lit : qu’il soit sept heures du mat. pour enfin aller revoir les animaux de la ferme avant d’aller se coucher. - C’est quand qu’il est sept heures ? - Dans quatre heures, mon grand. - Moi je veux qu’il soit sept heures. - J’aimerais bien aussi, Chounet. - Et bien moi, je décide qu’on peut aller voir le cochon. - Non, Lou, je t’ai déjà expliqué que si l’on allait dans l’étable la nuit, tous les animaux vont se réveiller, chahuter et réveiller les fermiers. C’est impossible. - Si c’est possible ! - Po-si-tif, mon grand ! Et malgré la fatigue qui nous accable, l’un et l’autre faisons bonne figure.
Mardi, huit heures du mat. : au lit ! Nous nous endormons tous sur le champs. Mais à midi, des F-16 de l’armée de l’air ne trouvent rien de plus malin que de faire des manœuvres au dessus du hameau pendant une bonne quinzaine de minutes. Réveil général. Je ne parviens pas à me rendormir. Papa vient me voir et me propose de le rejoindre dans son lit. Ce que j’accepte avec plaisir. - Maintenant essaye de te rendormir, Chounet. Régulièrement : - Dodo, Loulou. - Je t’aiiime, mon papa que j’aime. - Moi aussi, gamin, mais cela ne change rien au fait qu’il faut essayer de se reposer. Et puis, tu sais, j’ai aussi besoin de dormir. Depuis quatre jours, je n’ai eu que douze heures de sommeil.
Mais j’ai beau rester au calme, rien n’y fait. Nous traînons en vain cinq heures au lit.
A dix-huit heures, nous nous levons. Une nouvelle journée commence. Il va falloir tenir éveillé cette fois jusque six heures du matin. Après quatre heures de sommeil, s’annonce donc dix-huit heures d’éveil. Sportif !
(à suivre)
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Par Bèrlebus :: mardi 7 avril 2009 à 21:42 :: Au jour, le jour
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Vos commentaires |
Tiens, Tiens ils sont passés au-dessus de chez moi aussi les F16, pas trés sympas les gars de nous réveiller avec un tel bruit...
En tout cas, félicitations à tous les deux, pas facile cette expérience, il faut tenir et gagner à tout prix... Mes pensées les plus positives vous accompagnent.
Bizzzzzzzzzzzz |
Le mercredi 8 avril 2009 à 19:32,
commentaire par
ANDREE
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si je comprends bien, vous tentez de dormir le jour et d être éveillés la nuit,
mais ocmment vous faites,
je vous admire,
pourquoi devez vous agir ainsi, ou alors j ai manqué des explication plus avant,
je repars en arrière en lectures...
je vous embrasse
Annick |
Le mercredi 8 avril 2009 à 23:19,
commentaire par
Annick
:: email :: site :: #
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J'avais loupé depuis dimanche 5 Avril,
je vous souhaite bon courage,
je pense à vous. |
Le mercredi 8 avril 2009 à 23:30,
commentaire par
Annick
:: email :: #
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Andrée, effectivement, nous sommes pas très éloignés l'un de l'autre (Sainte Ode). Faudra à l'occasion venir nous dire bonjour.
Annick, je lis que tu prends le train en marche. J'espère que jean-Séb va bien. |
Le jeudi 9 avril 2009 à 01:59,
commentaire par
Luc
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