Ben oui... chui comme ça, moi : une fois oui, une fois non. J'vous explique : le sable et moi, ça fait deux comme beaucoup d'aveugles (cfr. à ce propos les post 102 et post 219). Ainsi donc, lors les vacances à la mer, ça a été à nouveau une aventure pour me faire marcher sur la plage. Parfois, j'étais d'accord, parfois pas. Selon mes humeurs, quoi ! Ceci dit, dans les moments positifs, j'm'en suis donné à coeur joie, abandonnant maman et m'aventurant droit devant pour rejoindre papa, et inversement. J'ai donc fait preuve d'audace et me suis quand même globalement bien affranchi de cette matière bizarre. Le petit problème qui subsistait en fait, c'était les mares d'eau et surtout la mer elle-même. Qu'est-ce que c'est bruyant et impressionnant ! Pas question de m'en approcher ou de mettre les pieds dans l'eau (un comble si je vous dis que j'adore la piscine ou le bain). Par conséquent, y'a eu quelques belles empoignades avec mes parents qui ont absolument voulu que j'apprivoise cette masse de liquide agitée et grondante. La solution est passée par un bateau gonflable dans lequel j'ai été obligé de prendre place (y m'avaient déjà fait le coup l'année précédente). J'vous dis pas les crises à chaque fois avant d'y aller. Mais le comble, c'est qu'une fois à bord, c'était le grand pied : "You... les vagues qui font danser le bateau !". Et puis surtout, le grand jeu c'était d'éclabousser maman en agitant mes pieds dans l'eau, même que le dernier jour, ils ont réussi à me faire sortir du bateau et me faire marcher quelques pas jusqu'au sec. J'vous dis pas mon état d'excitation : entre "maman, j'ai peur", "oui", "non", "mais oui c'est gai" alignés les uns à la suite des autres, et en boucle s'il vous plaît, pendant que j'hésitais entre me pendre aux bras de maman pour ne pas toucher l'eau et accélérer le pas pour en finir au plus vite.
Ah oui, le must sur la plage ? Grimper sur le dos de papa (cfr. roman photo ci-dessous).
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