Lettres à Lou
  Le regard d'un papa sur son petit prince pas comme les autres, sur la vie, l'éducation, l'amour.
 

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A propos des lettres à Lou


Cela faisait des mois que je ruminais ce projet et rédigeais ces articles que sans cesse je retravaillais.
Si le journal de Lou raconte sa vie et sa perception des choses, même s'il est clair que c'est moi (son papa) qui opère le "transfert" en essayant d'imaginer et retranscrire ce qu'il pense et sa perception de la vie,
Cette page ("Lettres à Lou") , sera ma perception de lui, mes réflexions et autres questionnements.
L'un et l'autre sont en étroite interaction.
Bonne lecture.

Luc Boland
 

L'annonce de naissance de Lou


Ta venue parmi nous n'est pas un hasard...
Mais cela, je te l'expliquerai un jour.
C'est un fameux puzzle.
Parmi toutes les pièces à mettre dans le dossier, il y a ton annonce de naissance (ci-dessous)
 
 

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Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
 

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jeudi 29 avril 2004

24. Cauchemar

(miroir de l'article 222 du blog de Lou)

C'est la nuit. Tu dors profondément.
Je suis seul en bas. Une insomnie.
Soudain, je t'entends crier : "maman ! Maman !"
Je tends l'oreille. Tu recommences à appeler. Un appel au secours.
Je te rejoins et tente de te rassurer : "C'est un vilain cauchemar. Tout va bien mon petit Lou."
Tu t'énerves, tu t'agites. L'inquiétude t'habite.
Je te demande ce qui ne va pas, mais tu ne me réponds pas. Les mots sont déjà si difficile pour toi. Que dire alors en pareil moment où réalité et le rêve se confondent.
Tu ne sembles pas avoir mal, ton front n'est pas chaud.
Je te câline et te rassure.
- Tout va bien, mon petit bonhomme. Tu ne dois pas avoir peur… C'est pas la réalité, c'était un mauvais rêve. Tu es dans ton lit et je te fais tout pleine de câlins.

Tu te calmes, te détends.
Je me penche par dessus les barreaux de ton lit et pose mon visage contre le tien. Je te couvre de bisous, passe ma main sur ton front, dans ta tignasse, juste pour marquer ma présence rassurante, que tu puisses "voir" à ta manière que je suis à tes côtés, que je ne te laisserai qu'une fois en paix.
Tu te laisses faire, te relâches.
Tu poses une de tes mains sur la mienne qui continue de te caresser.
Tu me souffles : "j'ai froid".
Je t'emballe dans la couette et pose celle toute douce tout autour de ton visage.
Je te caresse encore et encore : les temps, une joue, ton front, ta chevelure.
Ton souffle se fait plus lourd.
Ta main repousse soudain la mienne.
Je le respecte et la retire.
Je te souffle à l'oreille : "Je t'aime Petit Lou. Tu es mon Petit Prince. …Fait de beaux rêves !"

Je te quitte et redescends.
Loin de mon ordinateur, j'écris de mes mains cet instant que je ne veux oublier.

Je sais pourquoi j'existe.
Par Luc Boland, à 18:55 :: Lettres à Lou :: #39 :: 3 commentaires
 
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