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jeudi 15 décembre 2005 |
463. Je voudrais que Tristan soit pas mort |
Cela fait quinze jours que régulièrement, je reviens inlassablement sur le sujet. Pourtant, cela fait presque un an que Tristan est mort. Ne me demandez pas d'où j'ai exhumé cette information. De ma mémoire ou d'une conversation entendue à l'école. Toujours est-il qu'un jour, je suis rentré à la maison en disant : - Je voudrais que Tristan soit pas mort. Papa m'a répondu qu'il comprenait. Que lui aussi. - Et pourquoi on est mort ? Il m'a expliqué le cycle de la vie. - Et pourquoi ? Il m'a ré-expliqué le cycle de la vie. - Mais j'ai pas envie que Tristan soit mort. - Je comprends, Lou. - Et pourquoi on naît ? Troisième version du cycle de la vie avec un brin de mystère dont il avoue que personne ne connaît la réponse. Compliqué. Je pige pas, sauf que je comprends que pour une fois, super Papa n'a pas de réponse. Bizarre. Et lui de me répéter à chaque fois : - On ne sait pas, Lou. Personne ne connaît la réponse. - Mais moi, je voudrais que Tristan, il soit pas mort. |
Par Bèrlebus,
à 09:42 :: Au jour, le jour
:: #531
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mardi 13 décembre 2005 |
462. Pas dupe ! |
Faut pas me prendre pour un demeuré, tout de même ! J'ai mes "strip", mes peurs, mon monde, mes "marottes" et tutti quanti, je suis même aveugle, mais de là à me faire croire n'importe quoi !
J'vous explique : coup sur coup, je viens de perdre deux dents en l'espace de 48 heures. Et que se passe-t-il quand on perd une dent, hein ? On reçoit un petit cadeau, pardi ! J'ai donc reçu un petit micro qui trafique les voix – ouais, bof... ça vaut pas le micro de mon enregistreur qui fait le monstre, le fantôme etc. - , et la seconde fois, j'ai reçu un coussin qui fait des prouts. Là, y'a pas à dire, bravo maman pour cette idée (d)étonnante !lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 19:40 :: Au jour, le jour
:: #530
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jeudi 8 décembre 2005 |
461. Sans relâche... |
(Article "en miroir" sur "lettre à Lou")
16h32. Le bus klaxonne comme à chaque fois en arrivant devant la maison.
Chouette, c'est papa qui est là pour m'accueillir ! D'entrée de jeu, à la descente du bus : - Dis papa, j'ai envie de prendre le goûter avec toi ! - D'accord, Lou. Hé, bonjour quand même ! A la va-vite :
- Bonjour, papa. Et tu sais quoi, j'ai mangé le dîner chaud avec Sandy. J'ai mangé de la saucisse avec de la purée, des pommes de terre... et des carottes. - Vraiment ? - Oui, et j'ai mangé un yaourt. A la pêche puis au chocolat, dis ! - Mais c'est super, Lou ! - J'ai fait le grand garçon... Et elle est où, maman ? - A la maison, viens ! Sur le pas de la porte : - Et tu voudras bien faire "euh" en faisant les pays. J'imite sur le champs ce que je voudrais précisément entendre : - Alors tu feras : "Euuuuh, le Sénégal, euuuuh le Portugal, l'Ingouchie qu'on oublie tout le temps, euuuuh... - Dis-moi, plutôt que tu as envie que je fasse des "euh" ! - Tu veux bien faire "euh" ? - Ben non, Lou, j'ai pas envie.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 12:28 :: Au jour, le jour
:: #526
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lundi 5 décembre 2005 |
459. Le concert de Camille |
Et de trois ! Après "Lili et les déménageurs"
et "Henri Dès"
, j'ai été à mon troisième concert : "Le fil" de Camille.
Malgré la fatigue – le concert commençait à 20h00 -, j'ai assumé comme un chef ! Bon O.K., j'dois reconnaître que l'attente dans la salle n'était pas pour m'aider : - C'est quand que ça commence ? - J'ai envie de rentrer à la maison. - Il est quelle heure ? - Et après, il sera quelle heure en faisant "euh", papa ! - Camille, elle va jamais venir ! Jamais ! Heureusement, maman a déployé tout son génie pour me faire patienter... pendant quarante minutes. Jeux de doigts, jeux de mots et autres explications, elle a sorti tout l'attirail. - Tu vois, Lou, il va y avoir mille cinq cent personnes dans la salle, alors il faut attendre que tout le monde soit arrivé. M'en fout !lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 14:32 :: Au jour, le jour
:: #524
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jeudi 1 décembre 2005 |
458. Mon papa |
Ben oui, depuis quelques semaines, je ne peux plus me passer de papa, au point d'envoyer maman dans les roses, de criser, ou être emporté par de gros chagrins. ...Comme un air de déjà vu, mais cette fois en sens inverse !
Au retour de l'école ? - Où est papa ? Pour prendre le goûter ? - Je veux papa. Pour le bain, le lever, le coucher et toutes les activités, il n'y en a plus que pour lui... au point de criser à mort lorsqu'il n'est pas là ou qu'il est indisponible.
Est-ce à cause du film, de son autorité et de ses exigences renforcées vis-à-vis de moi ces derniers temps et qui finalement me rassurent ? Ou tout simplement pour son côté ludique ? Ne me demandez pas de répondre, j'en sais rien. Sans doute un peu de tout cela, auquel il faut rajouter aussi - paraît-il - une phase normale dans mon évolution qui fait qu'à partir de sept ans, un enfant sort des jupes de sa maman et s'intéresse au pantalon du père.
- Allô, papa ? Où tu es ? - Au travail. - Sur le film que tu as fait sur moi ? - Non, Chounet, un autre film. - Et tu rentres quand? - Très tard, ce soir. Tu seras déjà au lit. - Tu viendras me faire des câlins dans le lit et tu me conduiras à l'école demain, d'accord ? - O.K. pour les câlins, mais demain matin, je vais dormir, Loulou, car je vais rentrer très très tard. - Mais oui, mais j'ai peur quand tu n'est pas là. Je ne lui laisse pas le temps de répondre et enchaîne : - A papa de dire : mais mon chouchounet, il n'y a aucune raison d'avoir peur. Tout va bien. Ce qu'il fait de bonne grâce. |
Par Bèrlebus,
à 15:04 :: Au jour, le jour
:: #523
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