Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
Depuis que papa m’a fait découvrir les frissons, il y a deux mois, nous nous en payons des tranches quotidiennement. A tour de rôle, nous plaçons les mains dans le cou de l’autre. Doigts écartés, nous remontons alors lentement la nuque, puis le crâne à « rebrousse-cheveux », pour finir sur les tempes. L’effet est garanti et j’adore qu’on me le fasse. Au moment des frissons, je me mets à rire et rentrer ma tête entre les épaules, tout en présentant bien mon crâne pour que l’aventure se poursuive. Mais j’adore aussi le faire à papa, parce qu’à chaque fois, il s’agite, gémit, se plaint, dit des « au secours », « nooon », « stooop ! » qui me kiffent et que je ponctue d’un : - Mais qu’est-ce qu’il y a papa ? La réponse toute formatée étant : - Mais tu me fais des frissons coquins ! Papa n’aime pas avoir froid, mais moi, j’adore ça, comme recevoir de l’eau très froide au moment de rincer mes cheveux après qu’ils aient été lavés. Je beugle alors : - Plus froid, maman ! Plus froid ! Encore plus froid ! Jusqu’à ce que le robinet soit orienté totalement sur le froid, sans plus une goutte d’eau chaude. Conclusion : j’adore les frissons. Mais que l’on ne s’y méprenne pas, ces séances avec papa n’annulent en aucun cas celles des « bonnes petites doudouces ». C’est juste un plaisir tactile supplémentaire à rajouter au catalogue de mes relations sensuelles à la vie. Voilà pour ce qui est du contexte afin de comprendre la chute de ce récit.