Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
Quand le petit prince est face à des Goliath du PAB*
D'être ainsi sélectionné par 80 professionnels belges francophones de l'audiovisuel et de la presse écrite est en soi une belle récompense. Merci à eux. Je suis touché. Pensez donc : "Coups de coeur audiovisuel de l'année", en compétition... face à 4 autres programmes télés de chaînes captées en Belgique.
C'est aux lecteurs du magazine "Télémoustique" et aux internautes de voter maintenant, même, si raisonnablement, the winners will be : le JT Spécial du 13 décembre de la RTBF (sur le séparatisme de la Flandre).
La série des contretemps se poursuit. La série de réactions positives où, à la surprise générale, je réagis comme un grand garçon aussi.
Le contexte ? Mercredi, premier jour d’une longue …série à venir, où papa a juste le temps de m’embrasser à mon réveil avant de partir en « tournage », et où je ne le retrouve que le soir, au moment du souper. Papa parti de grand matin, c’est donc maman qui me conduit systématiquement à l’école. A mi parcours, en plein carrefour du Bois de la Cambre, le moteur s’arrête. Plus moyen de redémarrer. Bref instant de stress. Maman redouble d’optimisme et d’humour pour noyer mon inquiétude. Et ça marche. Je patiente calmement, malgré le fait que je ne puisse même plus écouter la radio dans la voiture : elle est aussi en panne. Une demie heure durant, Maman multiplie les appels à l’aide sur son téléphone, en alternance avec des phrases rassurantes à mon attention. Pas de chance, personne peut nous venir en aide, jusqu’à ce qu’enfin une solution soit trouvée. Bonne-Mamy va venir me chercher avec la voiture d’une amie pour me conduire à l’école. Une heure plus tard, le dépanneur, Bonne-Mamy et son amie arrivent en même temps. Hop, changement de véhicule et bisous à maman. J’entame aussitôt ma tchatche avec l’amie de Bonne-Mamy : - Bonjour, tu t’appelles comment ? Et tu connais Jordi ? Chouette, elle ne le connaît pas, je vais pouvoir lui expliquer qui c’est et l’imiter.