Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
La neige ? Ça n’a jamais été fort mon truc, …jusqu’à cette semaine dans la maison des Ardennes. Quatre jours programmés qui finalement en ont été six, tellement Eva, sa copine et moi, nous éclations !
J’ai bien été un peu déçu, à mon arrivée, parce que le radiateur de ma chambre ne faisait pas son concert habituel. Et puis, il faisait pas très chaud dans la maison. Papa m’a garanti que cela allait s’arranger et le chauffagiste est venu après deux jours. Une histoire de circulateur, paraît-il, un truc du chauffage, quoi ! Ça m’a permis au moins de rajouter un métier à ma collection .
Heureusement aussi, car dehors, c’était la Sibérie. Un jour sur deux, il tombait dix à vingt centimètres de neige. Fini le gravier devant la maison qui me permet de délimiter un périmètre de sécurité. En lieu et place de cela : un épais tapis mou qui crisse sous mes pas. Mais l’envie de jouer à partir loin, très loin, était le plus fort. Quelle différence avec le marché où tous les dimanches, je m’amuse à partir ainsi loin de papa en me moquant pas mal de buter sur la foule. Ici, c’était le grand vide, le grand espace que délimitaient mes vieux et une route. Qu’importe qu’il neige à gros flocons ou qu’il fasse beau : j’étais un aventurier !