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vendredi 11 juin 2004 |
248. Deuxième jour sans maman (2) |
(suite du post 247) Deuxième mi-temps : 16h00. papa vient me rechercher à l'école. Il ne pleut plus et chui tout roudoudou avec lui. En trajet, j'lui demande si on pourra aller dans le jardin à la maison. Il me répond que l'herbe sera sans doute encore mouillée. - Tu n'as qu'à sécher l'herbe, papa ! Décidemment, il est contraire aujourd'hui : il me dit que c'est pas possible. Comble, arrivé à la maison, v'là qu'il se remet à pleuvoir. Le match reprend : - Dis papa qu'il ne pleut plus ! - J'voudrais bien mon fils, mais je ne vais pas te mentir ! - Y'a pas de mentir qui tienne ! Je re-boude... le temps qu'on change de sujet, car en dehors de cette maudite pluie, chui bien avec papa. C'est la première fois qu'une échéance (l'absence de maman) m'est acquise, preuve que chui un grand maintenant. J'sais qu'elle va revenir dans quelques jours.
Repas, goûter... et troisième mi-temps à propos de la pluie. Du coup, j'veux plus manger. Papa se lance alors dans une grande explication. Il me dit alors que sans la pluie, l'herbe ne pousserait pas car c'est sa nourriture. Grâce à elle, l'herbe grandit plus vite et donc doit être coupée plus vite aussi. Donc, quand il pleut, on entend plus vite les tondeuses que si il ne pleut pas. Le cochon a trouvé un bon argument. Je réfléchis intensément... Il renchérit : - Tu as déjà entendu le mot "désert", Lou ? - Oui. - Et bien le désert, c'est un endroit où il ne pleut presque jamais. Du coup, il n'y a pas d'arbre, pas de plante... et pas d'herbe... et donc pas de tondeuse. En plus, il y fait très très chaud. Tu vois, la pluie, c'est bien pour l'herbe. Il m'a eu ! J'finis mon repas et monte au bain.
Au moment d'en sortir, il me propose de venir sur ses genoux dans son bureau, ce que j'accepte avec joie. Il m'explique qu'il termine d'écrire l'article précédent. J'lui demande de pouvoir moi-aussi travailler à l'ordinateur. Il me promet de le faire une prochaine fois.
On descend, on déconne un bon coup à deux, il me souffle le liquide dans mes narines pour que je garde l'eau (un comble) et me fait ma petite piqûre d'hormones (il a horreur de faire ça).
Dans la salle de bain, au moment de me brosser les dents, la pluie redouble sur le carreau du toit. Le fou ose : - Tu entends Lou ? - Oui, il pleut ! Chui cool.
Je r'descends les escaliers en imaginant que Monsieur René m'attend dans mon lit pour la chorale... mais ça, c'est encore une autre histoire.
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Par Bèrlebus :: vendredi 11 juin 2004 à 16:35 :: Au jour, le jour
:: #279
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Vos commentaires |
2004-06-12, 16:15:14
SACRE P'TIT LOU....
Ton papa a raison tu sais Lou, nous sommes obligés de vivre avec les humeurs du temps, et crois moi, parfois quand le soleil ne s'arrête pas de briller il sèche tout du coup plus de tondeuses puisque l'herbe ne pousse plus, alors quand il pleut, c'est une "bénédiction" comme disent tous ceux qui travaillent la terre donc les cultures, hé oui c'est comme ça qu'ça marche...Mais t'inquiètes pas le beau temps va revenir et les tondeuses vont se remettre à chanter rien que pour toi ok???? Et puis maman va rentrer, bonne nouvelle, hein... Courage bonhomme,
Bizzzzzzzzzzzzz,
ANDREE
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Le lundi 29 novembre 2004 à 16:45,
commentaire par
ANDREE
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2004-06-11, 02:07:10
Voilà qui est motivant !
"Après la pluie, la tondeuse"... en voilà un proverbe qui met de bonne humeur... bon pas celui qui la passe, mais Lou, si. ;o)
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Le lundi 29 novembre 2004 à 16:45,
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Kero
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Well done, nice instructions |
Le dimanche 30 avril 2006 à 16:21,
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Major Imprint Recurrent
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I'm working |
Le vendredi 12 mai 2006 à 12:57,
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Acronym Abbreviation
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