Lettres à Lou
  Le regard d'un papa sur son petit prince pas comme les autres, sur la vie, l'éducation, l'amour.
 

Rechercher

Translation

 
 
 

Pour nous écrire

C'est ici

Archive

« août 2007 »
LuMaMeJeVeSaDi
12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031
 

Catégories

 

Archives par mois

Notre Lou

 
 
 
 
 
 
 
 

A propos des lettres à Lou


Cela faisait des mois que je ruminais ce projet et rédigeais ces articles que sans cesse je retravaillais.
Si le journal de Lou raconte sa vie et sa perception des choses, même s'il est clair que c'est moi (son papa) qui opère le "transfert" en essayant d'imaginer et retranscrire ce qu'il pense et sa perception de la vie,
Cette page ("Lettres à Lou") , sera ma perception de lui, mes réflexions et autres questionnements.
L'un et l'autre sont en étroite interaction.
Bonne lecture.

Luc Boland
 

L'annonce de naissance de Lou


Ta venue parmi nous n'est pas un hasard...
Mais cela, je te l'expliquerai un jour.
C'est un fameux puzzle.
Parmi toutes les pièces à mettre dans le dossier, il y a ton annonce de naissance (ci-dessous)
 
 

AUTRE SITES DE PAPA

 

RSS Feed

 

MERCI


Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
 

Compteur


 
 



mercredi 1 août 2007

56. Grosse fatigue

Mon petit « Rain Man »,
Mon têtu bourricot,
Te rends-tu compte de cette attention permanente et nécessaire, pour simplement canaliser tes émotions, ne pas te laisser t’enfermer dans des répétions sans fin ?
Oui… et non.
Tu te rends compte de nos oppositions. Tu tentes d’en comprendre les motivations que nous répétons inlassablement, mais « les autres », ces autres dont nous te parlons et qui justifient nos réactions, tu n’en as cure.
Un tas de concept de vie ne veulent résolument pas s’inscrire dans ton cerveau.
Tu prends la vie comme elle vient et te construis en permanence une réalité telle que tu la voudrais.
Qu’il y ait six milliards d’êtres humains avec lesquels il faut vivre, que nous vivions sur un minuscule cailloux perdu dans l’espace, tout cela est sans intérêt pour toi.
Personne, hormis peut-être certains lecteurs de ces pages, ne peuvent imaginer ce qu’est notre quotidien avec toi.
Par moment, je me dis que c’est une aventure de fou, aux confins de la Raison.
Car quelle est-elle, cette Raison ?
Ta sincérité vaut elle moins que nos calculs permanents ?

Je t’aime, mon bonhomme, mais la vie avec toi est épuisante.
Si le mot « vacances » signifie le relâche et le repos, ta présence nous en marque les limites.
Puisse la suite de nos vacances, nous faire à tous le plus grand bien.

Article rédigé en miroir de l’article du journal de Lou de «Pas de vacances pour les braves».
Par Luc Boland, à 11:43 :: Lettres à Lou :: #72 :: 9 commentaires
 
NL versie | English version | Mise en garde | Nous contacter | © 2004 - 2006 Luc Boland | Powered by WebDesigned